Si les animaux sont naturellement mieux équipés que leurs maîtres pour faire face aux intempéries, les températures négatives peuvent affecter leur bien-être. Cela est d’autant plus essentiel si l’animal va fréquemment dehors et qu’il risque des gelures aux extrémités - pattes, oreilles - ou une hypothermie. Attention, cela peut avoir des graves conséquences et le conduire aux urgences vétérinaires... A ne surtout pas prendre à légère !
Tout animal vivant en permanence à l’extérieur doit disposer d’un abri pour se protéger du vent, de la neige ou de la pluie. Autre point très important : les rations alimentaires doivent être quotidiennement augmentées de 20 % lorsque les températures deviennent négatives et les niches doivent être munies d’un tapis de sol pour une meilleure isolation.
Le chauffage de la maison peut être un facteur de déshydratation car il rend l’air plus sec. N’oubliez pas de remplir régulièrement une écuelle d’eau fraîche car les chiens comme les chats ont tendance à boire davantage à cette période.
Les animaux d’intérieur ne sont pas concernés par l’augmentation des rations alimentaires : ils font moins d’exercice et prennent facilement du poids.
Ne toilettez pas trop votre animal à cette période. Laissez sa fourrure vivre, ses poils d’hiver pousser... et le protéger efficacement.
Un animal en bonne santé régule lui-même sa température interne.
Les animaux peuvent souffrir de rhumatismes, dont les douleurs sont accentuées par le froid et l’humidité. Vous pouvez par exemple placer le panier près d’un radiateur, et de préférence loin des courants d’air, comme près des fenêtres ou des portes.
Les conseils sont les mêmes pour les animaux âgés ou convalescents : plus fragiles, ils ont besoin d’être plus surveillés.